Un signe qui ne trompe pas sur la bonne santé commerciale de Ferrari est l’absence de promotion des ventes par le biais de séries limitées, contrairement à ses concurrents.

Bien entendu, la demande a été aiguillonée par la présence de plusieurs nouveautés marquantes.

Est apparue tout d'abord la 458 Italia, suivie de la 599 GTO, sans oublier la California HELE. Tout cela représente un effort financier considérable pour une marque presque artisanale.

Mais il y a une autre explication : l’expansion géographique. Car Ferrari ne vend pas plus de GT en Europe ou aux USA, ses marchés traditionnels. Au contraire, les ventes sont restées plutôt stables sur ces régions.

Par contre, les services commerciaux de Maranello développent la diffusion sur des nouvelles zones, en particulier l’Asie, ou la marque est maintenant présente un peu partout. Les ventes y croissent de plus de 10% chaque année, au point qu’il est clair que ces marchés représenteront la majorité des commandes d’ici 10 ans au plus tard, malgré un réseau routier peu adapté aux performances des GT. Ferrari croit beaucoup au marché Chinois bien sûr, mais mise aussi sur l'Inde.

En France, la marque a vendu 300 véhicules en 2010, un chiffre en légère baisse. La California s’y est écoulée à 125 exemplaires, suivie de la 458 Italia, avec 109 unités. La 599 se maintient plutôt bien avec 41 pièces, dont une poignée de 599 GTO et de S.A. Aperta, contrairement à la 612 Scaglietti, un peu délaissée par la clientèle malgré son cachet et son élégance.

L’arrivée de la FF devrait continuer à encourager les ventes de la marque en 2012.

Charles Paxson

V12 GT

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