Alfa Romeo
Une Baby 8C à Genève
Les rumeurs vont bon train sur un futur coupé destiné à concurrencer les Audi TT, BMW Z4, ou Porsche Cayman.
L’échec relatif des Alfa GTV, Coupé et Brera n’ont pas entamé la volonté des dirigeants d'Alfa Romeo de renouer avec un segment que la marque milanaise a créé à elle seule au début des années soixante.
Et ce marché permet de réaliser de substantiels bénéfices, en proposant à la clientèle un produit plus exclusif, mais à un prix plutôt abordable, générant à la fois des marges et des volumes importants. De plus, de tels modèles sportifs créent un effet d’image très positif, qui rejaillit sur toute la gamme, ce dont le groupe a bien besoin, au vu des nouvelles ambitions affichées.
Ayant compris que cet insuccès était avant tout du à l’usage d’une mécanique dénuée de tout charisme, et non pas au design de la carrosserie, très réussi, les ingénieurs d’Alfa ont décidé d’investir cette fois-ci dans une plateforme plus adaptée.
Il s’agit d’une monocoque en carbone, ultra rigide, à laquelle viendront se greffer des berceaux en aluminium, sur les quels seront montés le moteur et les suspensions triangulées. L’objectif est d’associer à des liaisons au sol très rigoureuses une grande légèreté, deux qualités qui font vraiment défaut aux Alfa Romeo actuelles.
Cette plateforme serait partagée par la future Abarth Spider, mois couteuse, une marque qui à l’instar d’AMG, va passer du statut de préparateur maison à celui d’une marque propre.
Motorisée par des 4 cylindres turbo compressés à injection directe de plus de 200 ch., ils bénéficieront de la technologie maison Multi Air, qui accroit la souplesse de la mécanique, tout en réduisant les émissions. Présentée en Coupé, elle pourrait aussi être déclinée en version découvrable, si la demande le justifie. Ses lignes néo-classiques lui donneraient l’allure de la magnifique 8C, en plus compact et en plus actuel.
Cette nouvelle Alfa viendra se positionner au dessus de la Brera, et ne constitue vraisemblablement pas une remplaçante de feu la Spider, qui sera reconduite. Il faudrait plutôt l’assimiler à une 8C plus compacte et plus abordable, destinée elle aussi à mettre en avant la marque, cette fois-ci à l’occasion de son retour sur le marché américain.
Produite à quelques milliers d’exemplaires par an seulement, sont prix ne devrait pas être inférieur à 50 000 Eur., afin de lui garantir une certaine exclusivité.
Charles Paxson
V12 GT
L’émotion automobile
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