Interview Vitaly Petrov
Les joies d’un premier podium
L’auteur du premier podium d’un pilote russe en F1 confie ses impressions après un week-end australien mémorable et présente le Grand Prix de Malaisie qui se tiendra dans quelques jours.
Lotus Renault GP : Félicitations pour ton premier podium à Melbourne. Tu dois te sentir sacrément bien…
Vitaly Petrov : Je me suis senti vraiment bien après la course. C’était géant de monter sur le podium devant mon équipe, surtout après les moments très durs traversés cet hiver. C’est la preuve que tout le travail et les efforts fournis en valaient la peine. Je teins d’ailleurs à remercier chaleureusement chacun pour m’avoir donné une aussi bonne voiture. Je sais maintenant que nous pouvons faire une grande saison.
Avais-tu imaginé pouvoir accomplir une telle performance dès ton 20ème Grand Prix ?
Avant d’arriver en Australie, j’avais le sentiment qu’on pouvait obtenir un bon résultat. Les tests nous renseignent finalement assez peu et nous avons continué à améliorer la voiture et à apporter de nouvelles pièces. Après, à Melbourne, la voiture a été parfaite pendant tout le week-end, progressant séance après séance. Je crois qu’on peut répéter ça sur les prochaines courses.
Quelles ont été les réactions à la suite de ce résultat ?
J’ai reçu un nombre incalculable de coups de fil et de SMS de gens que je connais disant « félicitations ». J’avais oublié combien de gens avaient mon numéro de téléphone !
Penses-tu pouvoir te bagarrer devant encore en Malaisie ?
On a maintenant une meilleure idée de l’endroit où on se situe par rapport à la concurrence. Mais je crois qu’il faut attendre encore quelques courses pour avoir une image plus précise de la réalité. Nous savons que Red Bull et McLaren sont très forts, mais nous pouvons continuer à les pousser dans leurs retranchements..
La piste de Sepang conviendra-t-elle à la R31 ?
Encore une fois, difficile à dire. La grande interrogation concernera les pneus puisque nous n’avons pas encore roulé dans la forte chaleur. Je sais que de nouvelles pièces seront apportées à Sepang et ça devrait nous aider.
Ce circuit est-il difficile ?
J’aime le trace, mais il est difficile parce qu’il présente beaucoup de virages différent et trouver le réglage idéal n’est pas simple. Il faut une voiture à l’aise partout, dans les courbes rapides, dans les virages lents et il faut aussi être bon sur les freins..
As-tu un conseil pour s’adapter à la chaleur et à l’humidité en Malaisie ?
Restez simplement à l’extérieur et évitez la clim. C’est le secret. Je ne fais pas un régime spécial pour l’occasion, mais je bois beaucoup d’eau.
Quel a été ton meilleur souvenir en Malaisie ?
J’y suis venu quelques fois et j’ai vécu de belles courses. J’ai gagné là en GP2 en 2008 et 2009
Aimes-tu la piste ?
Pour moi, c’est une des plus difficiles à cause de la variété des virages, lents et rapides. Mais c’est un endroit où j’ai toujours aimé courir et où il faut toujours être réactif avec la météo.
Comment te détends-tu en Malaisie ?
Cette année, j’ai décidé qu’il était mieux d’arriver tôt et de me préparer pour m’acclimater à l’humidité. J’aime faire du sport à l’extérieur parce que ça aide mon organisme à s’adapter.
Rendez-vous à 10h ce dimanche pour le départ du Grand Prix de Malaisie !
Source : communiqué Lotus Renault GP
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