Grand Prix de Corée du Sud

Promenade dominicale

Sebastian Vettel s'est imposé pour la quatrième fois consécutive ce dimanche. L'Allemand a dominé, à nouveau, la course même si les pneus Pirelli et les sorties de la voiture de sécurité ont offert quelques rebondissements.

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La question n'est pas de savoir si Sebastian Vettel sera encore une fois champion du monde cette saison mais plutôt quand il le sera. Une nouvelle fois dominateur en Corée du Sud malgré les deux sorties de la voiture de sécurité, il compte désormais 77 points d'avance au championnat et pourrait être titré dès le prochain Grand Prix de Suzuka. S'il gagne et qu'Alonso ne fait pas mieux que neuvième.

Fernando Alonso qui n'a pu faire mieux que sixième sur le tracé de Yeongnam ne pourra empêcher que miraculeusement Vettel d'être titré comme il le reconnaît lui-même : "Nous avons besoin d’une voiture d’une autre catégorie, car, sans cela, c’est impensable de lutter avec les Red Bull. Les trois deuxièmes places consécutives avant la Corée étaient exceptionnelles."

Sans Alonso, les deux places restantes sur le podium ont été squattées par les pilotes Lotus. Après un bon début de course, on attendait Romain Grosjean devant Kimi Räikkönen mais grâce à un bon restart à la sortie de la voiture de sécurité, le Finlandais a pu prendre le meilleur sur son co-équipier.

Après une superbe course au volant de sa modeste Sauber, c'est à une formidable quatrième place que Nico Hülkenberg a terminé le Grand Prix résistant aux deux champions du monde prêts à faire main basse sur son bien, Lewis Hamilton et Fernando Alonso.

Outre la sortie d'un 4x4 en piste et le manque d'expérience flagrant des commissaires de piste locaux, ce Grand Prix de Corée du Sud a été également marqué par l'explosion du pneu de Sergio Pérez en pleine ligne droite, relançant ainsi la polémique des enveloppes Pirelli. Le manufacturier pointant la responsabilité du pilote, Alonso et Webber pointant la sécurité offerte par les pneus Pirelli.

Nicolas Joannès

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