Les premiers radars de feux rouges arrivent en France
Si, sur V12GT, la politique purement répressive de développement permanent de radars automatiques contrôlant la vitesse ne trouvera aucun soutien, nous serons moins contestataire envers les nouvelles armes du gouvernement français: les radars de feux rouges. A priori...
Car, de cruiser à 160 sur une longue ligne droite de bitume autoroutier à franchir un feu rouge foncé en pleine ville, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Sur la théorie du moins. Car une question nous brûle le clavier: où seront placés ces premiers radars de feux rouges? Sur des carrefours réputés dangereux, statistiques à l'appui, ou sur de petits carrefours de banlieues où les automobilistes reprendront leur rôle habituel de tiroirs-caisses de l'Etat? Première satisfaction: la caractère accidentogène du carrefour fera partie des contraintes déterminées par la DPICA (la Direction de Projet Interministériel Contrôle Automatisé). Des contraintes entrant dans le choix des sites qui sont d'ailleurs nombreuses: le carrefour devra être le plus simple possible: axes perpendiculaires, deux voies maximum, pas de voie spécifique pour chaque direction, un trafic de camion limité, pas de zone de stationnement au pied du feu etc.
Dès cet été, trois villes seront concernées par ces contrôles en France. Il s'agit de Bordeaux (6 radars), Lyon (4 radars) et Le Vésinet en région parisienne.
Ces radars de feux rouges portent judicieusement leurs noms car ils ne seront en aucun cas chargés de contrôler le franchissement des feux orange. Attention, contrairement aux contrôles de vitesse, ces radars ne seront pas signalés.
Objectif du gouvernement: 150 radars de feux rouges avant le premier trimestre 2010. Et environ un millier à l'horizon 2012. A comparer au 2500 radars fixes prévues pour cette même année. Souriez, vous êtes flashés.
Nicolas Joannès
V12 GT
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