Accord signé par l'AFFTAC
Fin des avertisseurs de radars?...
L'AFFTAC qui représente les principaux fabricants d'avertisseurs de radars a signé un accord avec le Ministre de l'Intérieur français travestissant les boîtiers Coyote, Wikango et autres en simples "outils d'aide à la conduite". À moins que…
En France, d'ici quelques mois, vous ne direz plus "avertisseurs de radars" mais bien "assistant d'aide à la conduite". Vous ne compterez plus sur votre Wikango Max ou votre Mini Coyote pour vous avertir des radars fixes et mobiles mais bien pour vous annoncer des "sections de voies dangereuses" et des "points de danger précis".
Les sections de voies dangereuses représentent des zones accidentogènes. Elles auront une longueur d'au moins 4 km sur le réseau autoroutier, d’au moins 2 km hors agglomération et d’au moins 300 mètres en agglomération.
Chaussée rétrécie, école, hôpitaux, accident, virage dangereux, embouteillages etc. pourront faire l'objet d'un signalement par les utilisateurs. C'est ce qu'on appellera les points de danger précis.
Une question de vocabulaire
Officiellement donc, les avertisseurs de radars ne serviront plus du tout à… avertir des radars. Mais si on lit entre les lignes, on comprend que quand l'AFFTAC évoque des zones de danger, celles-ci pourront ou non contenir des radars fixes. Quant au signalement de danger temporaire, libres aux utilisateurs de signaler un contrôle de radar mobile comme source de danger…
C'est tout simplement le terme "radar" qui sera banni des boîtiers Coyote, Wikango ou encore Inforad dans un délai de quatre à six mois. Reste donc à étudier la situation dans le futur. Les utilisateurs vont-ils se détourner complètement de leurs ex-avertisseurs se sentant trahis par les marques représentées au sein de l'AFFTAC ou vont-ils lire entre les lignes et jouer le jeu hypocrite de celles-ci ? Dans tous les cas, l'efficacité actuelle des avertisseurs de radars risque de prendre un gros coup.
Pour conclure, rappelons que cette mesure ne touche, pour l'instant, que la France. Les avertisseurs de radars continueront à exister en tant que tel dans les pays où ils sont encore légaux.
Nicolas Joannès
V12 GT
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